UA : Ces défis qui attendent le Président Sall

UA : Ces défis qui attendent le Président Sall

La présidence de l’Union africaine est loin d’être une promenade de santé. «La présidence de l’Union africaine par le président du Sénégal Macky Sall intervient à un moment charnière avec des turbulences qui caractérisent la gouvernance démocratique en Afrique. Et constitue en quelque sorte un test grandeur nature surtout que nos institutions régionales, panafricaines sont

La présidence de l’Union africaine est loin d’être une promenade de santé. «La présidence de l’Union africaine par le président du Sénégal Macky Sall intervient à un moment charnière avec des turbulences qui caractérisent la gouvernance démocratique en Afrique. Et constitue en quelque sorte un test grandeur nature surtout que nos institutions régionales, panafricaines sont questionnées par nos citoyens», a indiqué, jeudi, Mouhamed Saleh Anadif, représentant spécial du Sg de l’Onu en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il s’exprimait lors du débat organisé à Dakar par l’Association des anciens de l’Ena (Asena) sur les «Enjeux et défis de la présidence sénégalaise de l’Union africaine».

Le diplomate de l’Onu a souligné que les contraintes liées à la pandémie Covid-19 ont contribué pendant presque ces deux années à ralentir le fonctionnement des institutions africaines. De l’avis de Mouhamed Saleh Anadif, la question sécuritaire doit être également au coeur de la présidence de l’Union africaine par le Sénégal. «En matière de sécurité, nous voyons dans quel état se trouve le Sahel. Au niveau des côtes, vous avez la piraterie maritime.

Et ce qui est plus dangereux, il est montré qu’un lien s’est établi entre ce qui se passe au niveau du Sahel et au niveau des côtes du Golfe de Guinée. Ce sont des défis extrêmement importants», a-t-il jugé estimant que les conflits en Ethiopie, au Mozambique, les tentatives de cession au Cameroun, sans parler de la crise du lac Tchad ne sauraient être passés sous silence. «Au niveau des défis démocratiques, aujourd’hui nous voyons beaucoup de pays dans des phases de transition au Mali, au Soudan, au Tchad, en Guinée et au Burkina Faso. N’oublions pas qu’il y a le défi lié au changement climatique dont le point d’orgue, c’est le conflit, la Covid-19 avec ses conséquences dramatiques, le défi à la migration des jeunes africains», a-t-il rappelé.

L’autre élément, dit-il, la présidence de Macky Sall à l’Union africaine coïncide avec le sommet entre l’Ue et l’Ua les 17 et 18 février à Bruxelles. «Face à tout cela, il y a deux dimensions internes à l’Union africaine, la dimension au niveau des partenariats de l’Union africaine. Ceci se passe par des visites de terrain.

L’Union africaine doit prendre en charge un certain nombre de dossiers parce que l’un n’exclut pas l’autre. Ce n’est pas parce qu’il y a principe de subsidiarité que la présidence de l’Union africaine ne doit pas s’occuper d’un certain nombre de dossiers importants», a conclu Mouhamed Saleh Anadif.

(WalfQuotidien)

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